Bio

Le Groupe

Au commencement, il n’y avait rien.
Après, il y avait deux puissants potes.
Et encore après, c’est maintenant.

Mais reprenons.

Nous sommes en septembre 2009.
Julien est tromboniste dans un – fameux – groupe de funk à qui il entend bien donner l’étincelle. Pour ce faire, il se rend coupable d’une annonce pour y recruter un trompettiste, et fait ainsi la connaissance de Samuel.

La section de cuivres la plus séduisante du monde connu venait de naître,
et ces fiers paladins ignoraient alors tout de leur destinée…

Les deux compagnons s’engagent alors sur un – glorieux – chemin où l’aventure les attend à chaque virage. Outre leur passion pour la soufflerie, ils ont en commun un goût prononcé pour le groove, le rap des 90’s, les escargots sauce gribiche et Marcel Gotlib. Ils mènent, en section, de nobles combats dans plusieurs – édifiants – groupes de funk des années durant, mais leur covoiturage ne s’arrête pas là.

Ils se retrouvent à nouveau réunis sur les bancs du conservatoire de Montpellier, dans le département Jazz de ce cher Serge, où ils approfondissent leurs amour et connaissance de cette – éminente – musique.

C’est au printemps 2018 que Julien Vézilier le tromboniste se trouve frappé d’une épiphanie :

« – Et si, mon bon Samu, dit-il à son confrère trompettiste avec dans la voix une solennité qui ne lui était pas coutumière, nous édifiions à la gloire des héros de notre parcours un monument incontournable en ces contrées, et qui s’appelorio « HÉRISSONS MC » ?

–  Ce serait là l’occasion, s’enquit Vène, de mélanger avec doigté des rythmes endiablés issus du funk et du groove, des harmonies inspirées du jazz, et des textes de hip hop acides et truffés de figures de style.

–  Et par là-même d’ambiancer tout un chacun, rétorqua le Seigneur Vézilier.

–  Fais ton paquetage, compagnon, tonna le Duc de Vène, et partons conquérir monts et vaux ! »

C’est ainsi que la palpitante épopée commença.

Ils se mirent au travail et comprirent bien vite – que c’est un boulot de ouf mais également – qu’ils allaient marquer à jamais l’Histoire de l’Art.

La providence mit sur le chemin de leur destinée Benjamin Etur, un aventurier au cœur pur et toujours flanqué de sa basse, pour qui pulsions et pulsations ne recèlent aucun secret.

Au détour d’un buisson ardent, c’est Philippe Couble, dit « le Chevalier aux Mille Tambours » qui s’imposa comme une évidence, précédé de la réputation de sa frappe puissante et subtile.

Enfin, Robin Machado L’Impeccable, doté d’un éclatant pinceau agile au bout de chacun de ses doigts, rejoignit la flotte des Hérissons accompagné de ses rutilants claviers.

L’équipe de choc était montée, prête à en découdre.

Lors de la terrible pandémie qui s’abattit sur la Terre en 2020, les Hérissons MC pansèrent le monde en diffusant pour la première fois leur musique sur la toile.

L’humanité en fut sauvée et le groupe porté aux nues.
La suite de l’Histoire est encore à écrire d’une plume piquante de Hérisson…

HMC_logo_illustration

Qui sont-ils ?

Julien

Pour ce qui est de la colonne d’air, Julien Vézilier n’est pas le dernier.

Pianiste de formation – preuve que nul n’est parfait – Julien passe un doctorat de biologie en éventrant des moustiques avant de se tourner vers le trombone à coulisse (sic). Bien décidé à ne pas faire passer sa vie pour un gigantesque Kamoulox, il entre haut-la-main au Conservatoire de Montpellier, dont il sort haut-la-main avec un DEM en 2017 après 6 ans d’études harassantes du Jazz. Parallèlement, les groupes du cru se l’arrachent, et il essore tous les styles (The Gombo Revolution (new orleans), Hérault Big Band, Smokey Joe Combo (jazz), The Dramatix (funk), Okute (salsa), Alma Loca, Calle Caribe (cumbia), Lorkes 974 (maloya), Gradisca (balkans)). Le succès est sans faille, le talent s’exprime. Surnommé “L’Altesse des Tuyaux” par la presse people, il s’aguerrit à l’improvisation et à l’écriture et gagne vite le respect de ses pairs.
En 2018, il chope Samuel – son partenaire de section de toujours – par le colbac, et ils fondent ensemble Hérissons MC, multinationale sans frontière au sein de laquelle il s’autoproclame ‘Responsable du Parc Informatique’ pour le plus grand bonheur de tous.

Robin

Pour ce qui est de l’harmonie, Robin Machado n’est pas le dernier.

La glorieuse cité de Digne-Les-Bains (04 t’as vu) s’enorgueillit chaque jour d’être le fertile terreau où Robin à éclos. C’est à l’école Agostini d’Aix-en-Provence qu’il canalise sa puberté en étudiant la batterie, avant d’être recruté par l’illustre Conservatoire de Digne: dix ans d’études du piano et du clavecin (sic) enfleront ses poches d’un bon gros CFDEM des familles. Sans attendre, il embrasse le Grand Sud. Celui qui sera surnommé “Iron Skank” par un batteur des Wailers en villégiature intègre bon nombre de groupes de reggae à Marseille, Montpellier et Toulouse. Membre fondateur d’Onda Ya (cumbia), et devenu tout récemment clavier d’Irie Jahzz (reggae) et batteur des Steadies (rock steady) ses talents sont tels des tentacules. Ainsi, sans mal, il brillera de mille feux dès 2021 dans les Hérissons MC où il sera d’emblée bombardé ‘Délégué Du Personnel’: à l’unanimité du conseil d’administration, c’est un costume taillé sur-mesures.

Philou

Pour ce qui est du rythme, Philippe Couble n’est pas le dernier.

Rencontrer Philippe, c’est rencontrer l’Auvergne, mais pas que. S’il a toujours battu les tambours comme son coeur la chamade, M.Couble a validé un DEM de trombone (fastoche) avant de décider qu’en fait il est batteur. Après avoir donc décroché plus de diplômes dans cette discipline qu’il n’y a de patates dans un aligot, il se perfectionne encore (ça frise l’obsession) auprès de pontes tels qu’André Ceccarelli, Franck Agulhon, Eric Harland, ou Patrice Héral pour ne citer qu’eux. Surnommé alors le “Charmeur des Charleys” par la presse hydraulique, il empile par paquets de douze les concerts dans des groupes de funk et de jazz (Bruno Rousset Quartet, Gumbo, Mazek…). Batteur du Cirque d’Hiver de Paris Bouglione, puis du Paris Circus Orchestra, il fait le tour du monde en roulotte armé de ses redoutables baguettes. Au détour d’une spectaculaire explosion de cymbales dans la moiteur feutrée du son de sa caisse claire enchanteresse, il séduit les prestigieux Hérissons MC qui le nomment illico ‘Chef de Service du Département Technique’. *Pa Toum Pschhhhh*

Sam

Pour ce qui est du piston, Samuel Vène n’est pas le dernier.

Fanfaron n’est pas un vain mot pour le définir; Samuel est membre depuis toujours des Lapins Superstars (brass-band hip hop/funk/afrobeat) avec qui il a fait, entre autres aventures, le tour du monde (New Morning, Burghausen Jazz Festival, Feria de las Flores de Medellin, etc.).
Hésitant longtemps entre le rabot et la trompette, il entre en 2007 à ARPEJ (école parisienne de jazz), avant de poursuivre ses études à Montpellier (JAM, puis Conservatoire – département jazz). Survitaminé de connaissances en harmonie, il est dès lors capable de dessiner des clés de sol hyper vite. Fort de quoi sa réputation se propage dans tout le grand sud, et par ailleurs enseignant la trompette, il intègre de nombreux groupes dans des styles variés (Screenatorium (trip hop), Soa (rock latin), Gradisca (balkans)…). Surnommé “Seigneur du Groove” par la presse automobile, c’est dans les sections de cuivres des groupes de funk qu’il trouve son carburant (The Dramatix, notamment). En 2018 il chausse son casque de chantier et attaque avec Julien-Le-Truculent la fabrication des Hérissons MC, le band le plus classe du monde selon la préfecture. Il y revêt le tricot de ‘Chargé d’Administration et de l’Actionnariat’, qui lui sied encore aujourd’hui.

Ben

Pour ce qui est du groove, Benjamin Etur n’est pas le dernier.

Né en Normandie sans penser à mal, c’est là-bas qu’il apprend la basse et donne ses premiers concerts. Très vite submergé par le succès, il migre à la capitale pour en découdre. Il y étudie dans les années 2000 au CIM puis au Conservatoire du Xème auprès de Stéphane Logerot (contrebasse classique, bonjour la classe). Nul n’est prophète en son pays, et encore moins à Paname; Benjamin prend la direction du sud. Très vite surnommé “Pape du Funk” par la presse à sandales, il oeuvre dans les meilleurs équipes de
la ville: Atomik Small Clones, Fami Sah, Affroplugged (Emma Lamadji). N’étant pas homme à s’enfermer, l’aventure l’emmène notamment dans le rap français (Kussay and The Smokes), la chanson-world (Marianne Aya Omac), ou la cumbia (Onda Ya).
Au détour d’un gospel endiablé, il fait la connaissance de quelque membre des Hérissons MC avec qui il arpentera bien vite les sentiers de la gloire, au poste de ‘Directeur des Ressources Humaines’ où il se révèle à lui-même.